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Bacheliers technologiques et professionnels dans l’enseignement supérieur. La réforme impossible

Posted By JFM On 23 mars 2013 @ 8:06 In Enseignement, Société, Universités | Comments Disabled

Même si l’on nourrit de sérieux doutes sur la portée et l’avenir de la loi sur l’enseignement supérieur en préparation, une opposition pure et simple ne conduit pas à grand chose. Crispés sur la défensive, les opposants les plus virulents sont souvent les plus « réactionnaires », c’est-à-dire ceux qui s’opposent à tout changement et réclament un retour utopique à un passé idéalisé. Il est plus utile de faire avancer la réflexion autour des problèmes de fond que la loi ne résoudra pas, mais qui sont venus sur le devant de la scène. C’est le cas, notamment, de l’échec des bacheliers technologiques et professionnels dans le cycle licence des universités, et de leur place dans l’enseignement supérieur. Une solution avancée dès avant les Assises, était l’intégration de ces bacheliers dans les filières qui sont en principe faites pour eux, les IUT et les STS. Au fil des mois, et au contact des réalités, cette disposition a été vidée du contenu « révolutionnaire » qu’elle aurait pu avoir. Cette réforme avortée mérite d’être analysée et commentée, et des enseignements doivent en être tirés.

HISTOIRE D’UNE DEROBADE - MORCEAUX CHOISIS

Quel sera demain le sort des bacheliers technologiques et professionnels dans l’enseignement supérieur[1] [1] ? Aujourd’hui, seule une minorité va dans les IUT et les STS, tandis que les autres courent à l’abattoir dans les filières de licence, et toutes les réformes pédagogiques n’y changeront rien. Les [2] taux de réussite en licence (en trois et quatre ans) sont de 13,5% pour les bacheliers technologiques, contre 68% en IUT, et de 4,6% pour les bacheliers professionnels, contre 54,5% en STS.

L’échec en licence ne se limite certes pas aux bacheliers technologiques et professionnels comme le montre, par exemple, une [3] étude de l’université Paris-Diderot citée dans le blog « Histoires d’universités », mais pour ces bacheliers, l’échec est plus particulièrement lié à la structure de notre enseignement supérieur.

François Hollande candidat avait très peu parlé de l’enseignement supérieur[4] [2]. Dans son [5] discours de Nancy, s’agissant de la question qui nous occupe ici,  il s’était contenté d’une affirmation vague : « Je ferai réserver aux lycéens des enseignements professionnels et technologiques des places dans les STS et les IUT ».

Dans son [6] discours d’ouverture des Assises de l’Enseignement supérieur, le premier ministre Jean-Marc Ayrault s’était montré plus précis : « Une attention particulière devra être portée aux élèves les moins préparés à l’enseignement supérieur. Je pense aux diplômés des filières technologiques et professionnelles, ils représentent chaque année la moitié des bacheliers. Il faut donner à ceux qui ont obtenu le bac avec mention le droit réel d’intégrer les filières technologiques supérieures qui correspondent le mieux à leur profil et à leurs aspirations. S’il est nécessaire d’en passer par une mesure législative, le gouvernement le fera. ».

Arrêtons-nous un instant sur cette proposition. Un [7] décret de 2008 établissait déjà l’admission de droit en IUT pour les bacheliers technologiques ayant obtenu une mention B ou TB et dont le champ professionnel était en accord avec le département d’IUT demandé. De même les bacheliers professionnels avec mention B ou TB étaient admis de droit en STS. Le premier ministre parle ici d’un « droit réel » pour tous ceux qui ont obtenu le bac avec mention, ce qui constitue un net changement d’échelle.

 A la rentrée 2011, sur les 42.223 bacheliers entrés en IUT, il y a eu 29.014 bacheliers généraux (68,7%), titulaires du bac S pour la plupart, 11.942 bacheliers technologiques (28,2%) et 1.267 bacheliers professionnels (3%)[8] [3]. Il y avait, cette année là, 128.832 reçus au bac techno. Là-dessus on dénombrait près de 44.000 mentions (dont moins de 10.000 mentions B ou TB)[9] [4]. On voit mal ce que signifie « le droit réel » d’intégrer un IUT avec une mention, étant donné que le nombre total de mentions est du même ordre que celui de tous les candidats admis en IUT !

S’agissant des bacs professionnels, ils ont été 155.502 reçus en 2011, dont plus de 70.000 mentions[10] [5]. 129.425 bacheliers sont entrés en 1ère année de BTS : parmi eux, 53.711 bacheliers technologiques (soit 41,5%) et 28.085 bacheliers professionnels (soit 21,7%). Là aussi, l’engagement de prendre en BTS tous les bacs pros avec mention paraît inaccessible sans explosion des effectifs et redéfinition de la filière.   

Parmi les [11] propositions des Assises (rapport de Vincent Berger) on trouve la proposition 13 : « Renforcer dans la loi la priorité d’accueil des bacheliers professionnels en STS, des bacs technologiques en IUT, en leur réservant un nombre minimal de places. Confier aux recteurs le droit d’affectation des étudiants dans ces filières. S’assurer de l’adaptation des enseignements  aux acquis de leurs étudiants ».

Dans le [12] rapport Le Déaut on peut lire : « Je propose de modifier l’article L.612-3 du code de l’éducation pour réserver un quota de places en STS et IUT aux bacheliers professionnels et technologiques. »

Lors de la [13] cérémonie des vœux, le 21 janvier 2013, Geneviève Fiorasso a donné quelques indications sur ses intentions  : « J’ai voulu aussi engager sans tarder ce qui me tient peut-être le plus à cœur et qui constitue un enjeu prioritaire pour notre gouvernement: un parcours de réussite pour tous les étudiants, quel que soit leur baccalauréat, en intervenant à la fois sur leur orientation et sur leurs conditions de vie. C’est dans cet esprit que j’ai demandé aux recteurs, aux I.U.T. et aux universités concernés d’admettre en priorité sur les places vacantes les titulaires de baccalauréats professionnels dans les sections S.T.S. et les titulaires des baccalauréats technologiques dans les I.U.T.. Je sais que cette demande suscite encore des inquiétudes que je voudrais apaiser. Compte tenu des flux d’étudiants concernés, cela permettrait aux I.U.T. d’accueillir près de 50 % de bacs technos et 50 % de bacs généraux en moyenne. Il n’y a donc pas d’inquiétude à avoir sur des baisses de niveau pré-supposées, d’autant que le Ministère accompagnera les étudiants éventuellement en difficulté. »

La ministre présente cet objectif des 50% comme une légère évolution qui ne devrait pas poser de problèmes ni soulever « d’inquiétude ». Seulement, pour avoir 50% de bacs technos en IUT, d’après les chiffres cités plus haut, il faudrait en intégrer 21.000 contre 12.000 actuellement !

Dans ses [14] « Dix exigences pour relancer l’ascenseur social », L’UNEF écrit : « Nous proposons de donner la priorité aux bacheliers technologiques au sein des IUT. (..) Pour deux dossiers équivalents, le dossier de bac technologique doit être prioritaire afin de tendre à un équilibre au sein des IUT entre bacheliers généraux et bacheliers technologiques ». On retrouve la position ci-dessus de Geneviève Fiorasso, avec la même incertitude sur les modalités. Il faudrait savoir ce que c’est que deux « dossiers équivalents » dans une procédure sélective à laquelle on fixe des quotas de résultats ! 

Tandis que dans la [15] plateforme revendicative du même syndicat, on peut lire : « Aujourd’hui les étudiants issus des bacs technos sont trop souvent recalés dans l’accès aux DUT. Les étudiants issus des bacs généraux profitent de cette situation et utilisent les IUT comme moyen de contourner les premiers cycles universitaires. Pour lutter contre les « voies de contournement » nous proposons que la priorité soit donnée aux bacheliers technologiques dans l’inscription en IUT ». Là on voit arriver la problématique du « contournement » : la licence est présentée comme un repoussoir ; l’UNEF refuse vigoureusement toute sélection en licence, mais présente les IUT sélectifs comme moyen d’éviter la licence…

 

Après toutes ces prises de position qui ne sont ni claires, ni toujours cohérentes, arrive le texte du projet de loi : «  Les titulaires d’un baccalauréat professionnel bénéficient d’une priorité d’accès aux sections de techniciens supérieurs et les titulaires d’un baccalauréat technologique bénéficient d’une priorité d’accès aux instituts universitaires de technologie selon des modalités précisées par décret » (article 18). Ce n’est toujours pas lumineux, car on ne sait pas ce qu’il faut entendre par « priorité d’accès ». Il faudra attendre les décrets d’application pour le savoir. Pour l’instant, on en est toujours réduit aux commentaires de textes.

Devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), le mardi 5 février 2013,  Geneviève Fioraso expose : « La réussite des étudiants sera au centre du projet, notamment en direction de ceux qui échouent le plus en premier cycle : les lauréats d’un baccalauréat professionnel ou technologique (ils représentent désormais la majorité des bacheliers). Naturellement, ces bacheliers devraient se diriger vers les BTS et IUT. En conséquence d’une évolution malheureuse, ils se dirigent par défaut vers l’université alors qu’ils ont sept fois plus de « chances » d’y échouer.

C’est la traduction d’un problème d’orientation qu’on n’a pas voulu ou pu affronter. Les IUT sont devenus des filières très sélectives vues par les étudiants comme une voie d’accès à des études plus longues, et non plus comme des filières courtes à vocation professionnelle ».

Le diagnostic est irréfutable. La conclusion n’en est que plus décevante : « Je souhaite engager une réforme forte pour les bacheliers technologiques et professionnels. Nous devons faire évoluer les filières d’origine des étudiants en IUT et BTS. 10 à 15 % devront être titulaires d’un baccalauréat professionnel ou technologique. Il s’agit là d’une évolution forte mais qui n’est pas à même de dénaturer ou « casser » la qualité de ces formations ». On suppose qu’il faut comprendre10 à 15% de plus que maintenant… Mais peut-on qualifier une telle réforme de « forte » ? On resterait loin des 50% de bacheliers technologiques évoqués précédemment !

Cependant les IUT s’inquiètent. Sur le [16] site des IUT, on peut lire dans un éditorial du président de l’Assemblée des directeurs d’IUT : «  La vocation des IUT a largement dépassé celle de la formation de techniciens supérieurs. Accordant une large place à la réussite de ses étudiants, le réseau des 113 IUT les prépare à la fois à une insertion professionnelle immédiate à Bac +2 ou Bac +3 ou à la poursuite d’études courtes ou longues ».

 

Lors de sa [17] visite à l’IUT de Reims, le 8 mars 2013, Geneviève Fiorasso les rassure : « Je comprends qu’il puisse y avoir certaines appréhensions. Permettez-moi d’être claire : priorité d’accès ne veut pas dire la fin de l’accès sélectif ; priorité d’accès ne veut pas dire un accès de droit généralisé pour tous. Comme il ne saurait y avoir d’ambigüité, nous le préciserons dans la loi, et un décret précisera les modalités précises de mise en œuvre de cette priorité d’accès, à partir d’objectifs nationaux et académiques. Ce décret sera rédigé avec les acteurs concernés, au premier rang desquels – bien sûr – les I.U.T. ». La ministre précise à nouveau l’ampleur de la réforme : « Le curseur ne modifierait en définitive que 10% à 15% des effectifs : la difficulté n’est donc pas insurmontable ».

 

A ce stade il n’est pas encore question d’instaurer des quotas que la ministre ne souhaite d’ailleurs pas. « Nous sommes opposés aux quotas, avertit de son côté le président de l’assemblée des directeurs d’IUT, mais favorables à prendre des engagements par contrat avec l’Etat et les recteurs. Notre objectif est d’arriver à un équilibre, 50 % de bacs généraux et 50 % de bacs techno ». Le manque de bacs techno en IUT s’expliquerait aussi, selon lui, par un déficit de candidats. « Il faut faire passer le message dans les lycées afin qu’ils mettent notre filière en premier choix sur Admission post-bac. A la rentrée 2012, seuls 38 % des bacheliers techno avaient inscrit un IUT en premier vœu sur ce logiciel ». Cet argument est passablement grotesque lorsqu’on sait que 20.000 premiers vœux de bacheliers technologiques en direction d’un IUT n’obtiennent pas de réponse positive, alors que 35.000 bacheliers généraux l’obtiennent… De même, 50.000 premiers vœux de bacheliers professionnels en direction des BTS ne sont pas satisfaits, alors que 22.000 bacheliers généraux reçoivent une réponse positive[18] [6].

 

Mais le Conseil d’Etat, contre l’avis de la ministre, vient de recommander que la loi prévoie des quotas de bacheliers technologiques en IUT et de bacheliers technologiques en STS. Ces quotas seraient fixés par discipline et par académie sous l’autorité des recteurs. Voilà qui ne va pas simplifier le problème !

 

UNE CONFUSION INSTITUTIONNELLE

 

Pour apprécier le niveau de confusion auquel nous sommes arrivés, souvenons-nous de ce qu’étaient les IUT à l’origine, et ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. Par le décret organique du 7 janvier 1966, les IUT se trouvaient « chargés de former en deux ans après le baccalauréat, les techniciens supérieurs qui étaient formés jusque-là dans les classes supérieures des lycées techniques ». Selon le décret du 12 novembre 1984, « un IUT dispense en formation initiale et continue un enseignement supérieur destiné à préparer aux fonctions d’encadrement technique et professionnel dans certains secteurs de la production, de la recherche appliquée et des services ».

 

En réalité, les IUT sont devenus aujourd’hui des premières parties de licences sélectives : « Aujourd’hui 67% des étudiants entrant en IUT sont titulaires d’un bac général, et 82% des étudiants sortant des IUT poursuivent en licence (100% dans certaines filières !). Les IUT sont donc majoritairement devenus des voies de contournement de la licence. L’enseignement dans les IUT s’est petit à petit adapté à ces publics sélectionnés »[19] [7].

Selon [20] une formule des présidents et directeurs d’IUT : « les IUT portent la voie technologique du grade de Licence en lien avec la recherche et l’innovation au service du développement social et économique des territoires. Sans être les seuls acteurs de cette voie technologique, les IUT en sont les promoteurs majoritaires dans le cadre universitaire ».

 

On voit mal, aujourd’hui, comment on pourrait imposer des quotas significatifs de bacheliers technologiques dans ces licences sélectives sans les déséquilibrer complètement. Il faut dire que ces « licences » (d’ailleurs mieux financées que la moyenne) marchent plutôt bien dans le maquis universitaire. On ne va tout de même pas les détruire ! Une réelle priorité donnée aux bacs technos ne pourrait se faire que par une exclusion de bacs généraux, ce qui est difficilement compatible avec une procédure sélective. Une action de rééquilibrage des publics ne peut s’envisager qu’à la marge, pour corriger quelques effets de bord (les 10 à 15% dont parle Geneviève Fiorasso ?)[21] [8]. Quotas ou pas, c’est probablement vers quoi l’on tendra. Ce ne sera pas à la hauteur du problème général d’intégration des bacheliers technologiques dans l’enseignement supérieur.

Si on voulait « éponger » tous les bacheliers technologiques, il faudrait recréer des filières en deux ans, correspondant à l’ambition première des IUT. Notre « université unique » (à côté des grandes écoles élitistes) est encore plus problématique que le « collège unique ». Les mécanismes de diversification existent mais sont souterrains et retors[22] [9]. On le voit bien sur l’exemple de l’évolution des IUT : c’est l’absence de sélection en licence qui a fait refluer des publics qui lui étaient destinés vers une filière sélective dont la finalité initiale était plutôt de former des techniciens supérieurs. Au bout du compte cette filière devient une licence sélective dans laquelle on prétendrait aujourd’hui réintégrer des publics dont c’est précisément l’exclusion qui a été un élément de « valorisation » de la filière !

Lorsqu’on regarde hors de nos frontières, on voit que l’enseignement supérieur y est le plus souvent structuré en plusieurs « étages », pas complètement étanches, mais dont les vocations et les publics sont différents. Ainsi, aux Etats-Unis, le système d’enseignement supérieur a trois « étages » (three tiers). La population de 21  millions d’étudiants se répartit entre des community colleges qui délivrent un diplôme en 2 ans et comptent 7,5 millions d’étudiants, des 4-years universities qui délivrent bachelor et master  et comptent 13,5 millions d’étudiants[23] [10] ; parmi ces dernières seules 300 sont des research universities et délivrent le PhD. Ainsi, dans l’Etat de Californie on trouve :

  • University of California avec 10 campus et 200.000 étudiants, qui rassemble les universités délivrant le PhD et ayant une forte activité de recherche ;
  • California State University System avec 23 campus et 400.000 étudiants, qui délivre le master mais pas le PhD ;
  • California Community Colleges System avec 110 campus et 1,5 millions d’étudiants[24] [11], qui délivre un diplôme en 2 ans.

En Allemagne, à côté d’une centaine d’universités, on trouve près de 200 Fachhochschulen (écoles supérieures de technologie) qui rassemblent un tiers des étudiants. Elles ont une forte orientation vers la pratique et la formation de cadres intermédiaires. La durée d’études est moins longue qu’à l’université. Pour accéder à une Fachhochschulen, le baccalauréat (abitur) n’est d’ailleurs pas obligatoire bien que la plupart des étudiants le possèdent.

On peut objecter que ces « étages » dans l’enseignement supérieur peuvent engendrer des phénomènes de ségrégation sociale. Mais notre pays est champion pour déguiser les inégalités de toute nature derrière l’invocation d’un égalitarisme sacré. Ainsi nos bacheliers technologiques et professionnels sont libres d’aller au casse-pipes dans « l’université unique ». La réforme avortée montre en tout cas que les filières spécifiques susceptibles de tous les accueillir n’existent pas pour l’instant[25] [12].




[26] [1] On revient ici sur un sujet abordé notamment dans un intéressant article « A propos de la priorité d’accès aux IUT pour les bacs technos » dans le blog « Gaïa Universitas ». Le sujet est également abondamment traité dans le blog [27] « Histoires d’universités » de Pierre Dubois, dans lequel on trouve une mine d’informations.

[28] [2] Voir [29] « Silence radio » in JFM’s blog

[34] [5] Ibid.

[37] [7] Ibid.

[38] [8] Comme Sciences Po a su récupérer quelques très bons élèves dans des lycées de banlieue.

[39] [9] Tout comme le « collège unique » qui n’a pas été aboli, mais est aujourd’hui complètement vidé de son contenu par la différenciation de fait des établissements et les stratégies ségrégatives des familles encouragées par la désectorisation.

[42] [11] Ce chiffre est nettement au dessus de la moyenne nationale. Il faut tenir compte du fait que la moitié des effectifs des community colleges américains sont concentrés dans 5 ou 6 Etats, au premier rang desquels la Californie.

[43] [12] On notera qu’aux Etats Unis les effectifs des community colleges représentent 36% de tous les étudiants. Tandis qu’en France les effectifs des IUT + STS ne représentent que 15% du total, sans compter que les IUT devraient plutôt être décomptés avec les licences, compte tenu de ce qui a été dit.


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[1] [1]: #_ftn1
[2] taux de réussite en licence: http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Formations_et_diplomes/92/5/iut-MESR_-_CP_
-_Infographie_IUT.STS_deplacement_GF_Reims_le_7_mars_2013_243925.pdf

[3] étude de l’université Paris-Diderot: http://blog.educpros.fr/pierredubois/files/2013/03/Cohorte_Taux-de-r%C3%A9ussite_en3ans_N%C3%A9o-bac
heliers.pdf

[4] [2]: #_ftn2
[5] discours de Nancy: http://www.sncs.fr/IMG/pdf/Discours_de_FHollande-Nancy.pdf
[6] discours d’ouverture: http://www.gouvernement.fr/premier-ministre/discours-d-ouverture-des-assises-nationales-de-l-enseign
ement-superieur-et-de-la-re

[7] décret de 2008: http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000018383321&dateTexte=
[8] [3]: #_ftn3
[9] [4]: #_ftn4
[10] [5]: #_ftn5
[11] propositions des Assises: http://www.letudiant.fr/static/uploads/mediatheque/EDU_EDU/3/2/56232-rapport-assises-enseignement-re
cherche-v-berger-decembre-2012-original.pdf

[12] rapport Le Déaut : http://www.assises-esr.fr/var/assises/storage/fckeditor/File/mise-en-oeuvre/Rapport_JYLD_vf.pdf
[13] cérémonie des vœux: http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid66873/discours-de-genevieve-fioraso-lors-de-la-cerem
onie-des-voeux.html

[14] « Dix exigences pour relancer l’ascenseur social »: http://unef.fr/wp-content/uploads/2012/04/UNEF2012.pdf
[15] plateforme revendicative: http://unef.fr/2012/04/05/la-plateforme-revendicative-etudiante/
[16] site des IUT: http://www.iut-fr.net/
[17] visite à l’IUT de Reims: http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pid24573-cid70685/visite-genevieve-fioraso-u-reims.html
[18] [6]: #_ftn6
[19] [7]: #_ftn7
[20] une formule des présidents et directeurs d’IUT: http://www.iut.fr/files/fck/File/documents/publications/assises%20ESR/1-ADIUT_UNPIUT-Projet_IUT_Synt
hese-20110712.pdf

[21] [8]: #_ftn8
[22] [9]: #_ftn9
[23] [10]: #_ftn10
[24] [11]: #_ftn11
[25] [12]: #_ftn12
[26] [1]: #_ftnref1
[27] « Histoires d’universités »: http://blog.educpros.fr/pierredubois/
[28] [2]: #_ftnref2
[29] « Silence radio »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=240
[30] [3]: #_ftnref3
[31] Repères et références statistiques 2012: http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2012/06/4/DEPP-RERS-2012_224064.pdf
[32] [4]: #_ftnref4
[33] « Résultats définitifs de la session 2011 du baccalauréat »: http://cache.media.education.gouv.fr/file/2012/26/2/DEPP-NI-2012-03-resultats-definitifs-baccalaurea
t-session-2011_212262.pdf

[34] [5]: #_ftnref5
[35] [6]: #_ftnref6
[36] Rapport de Vincent Berger: http://www.letudiant.fr/static/uploads/mediatheque/EDU_EDU/3/2/56232-rapport-assises-enseignement-re
cherche-v-berger-decembre-2012-original.pdf

[37] [7]: #_ftnref7
[38] [8]: #_ftnref8
[39] [9]: #_ftnref9
[40] [10]: #_ftnref10
[41] National Center for Education Statistics: http://nces.ed.gov/
[42] [11]: #_ftnref11
[43] [12]: #_ftnref12

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