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La “stratégie du kärcher” met les universitaires en furie

Posted By JFM On 4 février 2009 @ 17:01 In Société, Recherche, Universités | Comments Disabled

On se souvient que Nicolas Sarkozy, alors encore ministre de l’Intérieur, avait promis de « nettoyer au kärcher » la cité des 4000 à La Courneuve de tous les voyous qu’elle abritait. L’une des conséquences les plus tangibles, ce fut 3 semaines d’émeutes en banlieue… Sans vouloir faire de parallèle excessif, on ne peut s’empêcher d’y penser lorsqu’on lit - ou mieux lorsqu’on écoute - [1] l’intervention du 22 janvier 2009 du président de la République pour le lancement de la réflexion sur la « stratégie nationale de recherche et d’innovation ». Ce discours a provoqué à juste titre la fureur de beaucoup d’universitaires et de chercheurs. Et, si les intéressés ne brûlent pas de voitures, ils n’en manifestent pas moins leur révolte par une grève dure et d’autres manifestations de blocage de l’institution. Malheureusement cette révolte ne va pas sans une certaine confusion, et n’ouvre guère de perspectives d’avenir.

Le discours du 22 janvier a déjà fait l’objet de suffisamment de commentaires acerbes pour qu’il soit inutile d’en rajouter. Cependant on doit y revenir car il exprime assez bien l’esprit dans lequel le pouvoir politique au plus haut niveau entend mener les réformes de la recherche et de l’enseignement supérieur : à la hussarde, en prétendant faire violence aux acteurs, dans un domaine d’activités où la contrainte pure et simple ne mène à rien, et où tout est affaire d’équilibre entre « la règle et le consentement »[2] [1]. Sans aucun doute le statu quo n’est pas satisfaisant et des réformes sont souhaitables. Encore faut-il appréhender correctement la réalité subtile sur laquelle on entend agir et ne pas s’acharner à s’aliéner ceux dont la collaboration est indispensable.

Dans ce discours du 22 janvier il s’agissait, rappelons le, de lancer la réflexion sur la « stratégie de recherche et d’innovation ». J’ai écrit dans un précédent article ce que je pensais de cette opération technocratique, au moment où elle avait été lancée[3] [2]. Mais son caractère artificiel est devenu encore plus évident après le fameux discours, puisque celui-ci est, par lui-même, une conclusion anticipée de cette prétendue réflexion. En effet, non seulement le président énonce d’emblée avec force des objectifs, mais il les fonde sur une analyse sommaire et très « idéologique ». Je ne voudrais pas être à la place des nombreux collègues des comités que l’on a rassemblés pour avaliser cette démarche.

QUELQUES IDEES FORCES DU DISCOURS PRESIDENTIEL

  • SUR L’EVALUATION DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS

Sans faire une analyse détaillée du texte du discours, nous en relèverons quelques formulations particulièrement significatives. Ainsi quand le président évoque l’évaluation - ou plutôt la « non-évaluation » - des enseignants chercheurs. Les termes qu’il emploie sont injustes et méprisants. Il explique que la réforme va corriger un énorme scandale : les enseignants chercheurs ne sont jamais évalués ! Il s’écrie : « C’est le Conseil National des Universités, organe indépendant des universités, qui conduira cette évaluation. Ecoutez, c’est consternant mais ce sera la première fois qu’une telle évaluation sera conduite dans nos universités, la première. En 2009. Franchement, on est un grand pays moderne, c’est la première fois ». Tout ce discours accompagné d’amples mouvements de bras et de hochements de tête entendus…

Or s’agissant de recherche (puisque c’est de ça qu’il est question dans le discours) les enseignants chercheurs sont probablement les fonctionnaires les plus sérieusement évalués, même s’ils ne le sont pas à périodes fixes.. D’abord leur embauche est décidée sur évaluation de leurs travaux doctoraux et post-doctoraux. Ils ne sont embauchés qu’après avoir montré ce qu’ils savent faire, tandis qu’un ingénieur des mines ou un énarque est intégré dans son corps sur la seule base des résultats aux examens de sortie de son école. Et l’on sait combien ces travaux de début de carrière peuvent être souvent remarquables par leur originalité. Ensuite un enseignant chercheur sera évalué pour ses promotions, pour ses publications, pour obtenir des crédits contractuels, pour avoir un congé sabbatique… Le volume et la qualité de ses productions influent sur sa réputation et sur le financement de son laboratoire. Et puis, il s’agit d’une évaluation externe (« évaluation par les pairs ») alors que, d’une manière générale, les administrations françaises restent imprégnées de la tradition de l’évaluation hiérarchique où le subordonné est uniquement évalué par son supérieur, ce qui favorise la conformité institutionnelle, indépendamment de la qualité de l’institution.

Certes, il est indéniable qu’au cours d’une carrière, et suivant les individus, l’activité de recherche varie et peut même s’éteindre chez certains qui se consacrent alors à d’autres tâches. Mais ce n’est pas une question d’évaluation, à proprement parler. Dans une université tout le monde sait qui fait quoi et qui vaut quoi. La question est plutôt celle d’une gestion différenciée des services et des carrières. C’est le problème du moment, mais pour le régler, ne commençons pas par insulter les enseignants-chercheurs.

  • SUR L’EVALUATION DES ORGANISMES

Le président poursuit : « Nulle part dans les grands pays, sauf chez nous, on n’observe que des organismes de recherche sont à la fois opérateurs et agences de moyens, à la fois acteurs et évaluateurs de leur propre action. (..) C’est un système assez génial d’ailleurs, celui qui agit est en même temps celui qui s’évalue ».

Cette organisation « colbertiste » où la recherche est pilotée et effectuée par des organismes nationaux, est une longue tradition française. On peut la contester aujourd’hui et vouloir évoluer vers un système plus décentralisé autour des universités[4] [3], mais dire que les organismes sont des escrocs qui s’évaluent eux-mêmes est une belle provocation… Le CNRS, par exemple, est apprécié pour les qualités d’évaluateur de son Comité National[5] [4]. Quant à la politique scientifique que l’organisme construit sur cette évaluation, c’est une autre histoire…

Le président martèle : « Il n’y aura pas de moyens supplémentaires sans les réformes. C’est une condition sine qua non. (..) Les moyens supplémentaires si les réformes prospèrent et si l’évaluation se développe. Sinon on arrête ». On se croirait dans une chiourme : « chercheurs, trouvez (ou ramez), ou bien ça ira mal pour votre matricule ! ». Croit-on que c’est ainsi que l’on motive des chercheurs ?

  • SUR LE DECLIN DE LA RECHERCHE FRANCAISE

Un autre point fort de l’allocution présidentielle, c’est le discrédit jeté sur la recherche française et sur ses chercheurs. «  Nous avons des domaines d’excellence reconnus et enviés dans le monde entier, mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur. Mais ces admirables chercheurs et ces points forts – j’ose le dire – ne sont-ils pas l’arbre qui cache la forêt ? Ne servent-ils pas d’alibi aux conservateurs de tous poils, que l’on trouve à droite en nombre certain et à gauche en nombres innombrables. Je dis innombrables à gauche car ils sont plus nombreux ». (..) « Nous restons largement derrière l’Allemagne et la Grande Bretagne pour ce qui est de la part des publications scientifiques dans le monde ».

C’est vrai que nous sommes globalement surclassés par la Grande-Bretagne et l’Allemagne[6] [5]. Mais c’était déjà le cas en 1993[7] [6] et les évolutions des différents pays ont été assez parallèles[8] [7], même si l’on peut regretter que la France n’ait pas comblé son retard. On pourrait mentionner aussi le différentiel considérable de prix Nobel entre la Grande-Bretagne et la France (en un demi-siècle, une cinquantaine pour la Grande-Bretagne et une douzaine pour la France). Les raisons de ce décalage sont difficiles à bien analyser. Elles sont complexes, impliquant à la fois le système d’enseignement supérieur, l’organisation du milieu scientifique et de la recherche, mais aussi des déterminants économiques et culturels plus subtils[9] [8]. Pourtant le président pense avoir une explication simple :

« Comment expliquer qu’avec une dépense de recherche plus élevée que celle de la Grande Bretagne, et environ 15% de chercheurs statutaires en plus que nos amis anglais, la France soit largement derrière elle pour la part de production scientifique dans le monde ? Il faudra me l’expliquer ! Plus de chercheurs statutaires, moins de publications et, pardon, je ne veux pas être désagréable, à budget comparable, un chercheur français publie de 30 à 50% en moins qu’un chercheur britannique dans certains secteurs. Evidemment, si l’on ne veut pas voir cela, je vous remercie d’être venu, il y a de la lumière, c’est chauffé… ». Cette dernière phrase est vulgaire… Publiez, fainéants !

C’est vrai que la Grande-Bretagne dépense un peu moins (30 M€ contre 35 M€), mais la part des dépenses publiques est comparable (40,2% en France, 38,7% en GB). Pour ce qui est des chercheurs, on dénombre, en 2005, 180.450 chercheurs en Grande-Bretagne (dont 47,3% de chercheurs publics) contre 204.484 en France (dont 46,8% de chercheurs publics)[10] [9]. Ce ne sont pas des différences gigantesques. A noter, d’ailleurs, que la part du secteur public en Grande-Bretagne qui était de 37,4% en 1993, est passée à 47,3%, tandis qu’en France on passait de 54,5% en 1993 à 46,8% en 2005… On aurait donc environ 95.000 chercheurs publics en France contre 85.000 en Grande-Bretagne. Pas de quoi en faire un drame !

Pour comprendre que la situation est plus complexe qu’il n’y paraît, on peut remarquer, qu’en dépit de ses bons résultats en termes de publications, la Grande-Bretagne ne fait pas mieux que le France en matière de brevets. S’agissant des brevets européens, en 2005, la France a une part comparable à la Grande-Bretagne, et même un peu supérieure (5,5% contre 4,1%) ces deux pays étant nettement surclassés par l’Allemagne (15,5%)[11] [10].

  • UNE QUERELLE IDEOLOGIQUE

Cette querelle sur les chiffres est instructive : on ne sait pas exactement ce que l’on explique, mais on en fait un grand usage idéologique… D’ailleurs il est troublant que cette partie du discours du président semble copiée d’un [12] article d’Alain Pérez dans Les Echos du 8 janvier 2009 où il assène : « Pour certains observateurs [cette baisse de régime] est la conséquence de la léthargie des chercheurs hexagonaux anesthésiés par le doux oreiller du fonctionnariat ». On retrouve l’idée que les gens doivent être précaires et stressés pour bien faire… Alain Pérez s’est d’ailleurs illustré depuis longtemps par une série d’articles de même tonalité où il affirme par exemple : « Pour de nombreux experts, le système français basé sur l’évaluation endogamique des travaux et la distribution récurrente de crédits publics non incitatifs est responsable de cet assoupissement »[13] [11]. Le président doit lire Les Echos, ou bien Alain Pérez doit avoir son oreille…

 On notera que, dans le discours du président, les critiques sur la recherche privée sont beaucoup plus soft. « C’est en France que la part du privé dans le financement de la recherche est, de loin, la plus faible de tous les pays comparables et, tenez vous bien, cela s’aggrave (..) Nous avons poussé les incitations fiscales au maximum avec le crédit impôt recherche à 30%. C’était nécessaire, mais il faut aller plus loin pour susciter une recherche privée de qualité »… (..) « Les entreprises grandes et petites doivent puiser dans le vivier formidable de la recherche publique » (qu’il s’est attaché à dénigrer plus haut !). Pas un mot sur le système des grandes écoles qui forme nos élites industrielles à l’écart de la recherche ! Mais une dernière pique en direction des chercheurs publics. « Il n’y a qu’en France qu’on arrive à faire croire que recherche privée et recherche publique s’opposent ». Sur les difficultés de la recherche privée, Alain Pérez se montre également beaucoup plus nuancé que lorsqu’il dénonce la recherche publique[14] [12].

ET MAINTENANT L’EXPLOSION

L’idée qu’on va relancer la recherche avec ce mélange de reproches et d’injonctions est tout simplement grotesque. Il n’est pas surprenant que les universitaires et les chercheurs finissent pas y voir les signes d’un vaste « complot idéologique » qu’on camoufle sous la « réflexion stratégique ».

Peu à peu la température a monté, puis le couvercle a sauté… Il s’agit d’une opposition frontale beaucoup plus que de revendications particulières négociables. L’affectivité y tient une aussi grande place que la raison. On a l’impression qu’il faudrait au moins que la ministre démissionne pour parvenir à calmer les esprits… En effet, la réforme est trop avancée pour imaginer un retrait général en rase campagne. Et quand on cherche à faire calmement le point sur les revendications particulières, on a quand même le sentiment d’une certaine confusion intellectuelle car on a l’agrégation de mécontentements divergents, et la constitution d’alliances contre nature.

Mettons de côté la bataille sur l’application de la « mastérisation », c’est-à-dire de la mesure qui vise à amener les candidats professeurs à bac + 5. Le principe de cette mesure qui devrait notamment faciliter l’insertion professionnelle des recalés au concours, est approuvé par beaucoup. Ce sont ses modalités et son calendrier d’application qui sont contestés à juste titre et devraient faire l’objet d’une vraie négociation dont les enjeux peuvent être explicités.

Mais pour le reste, il est difficile de dire ce que voudraient obtenir exactement les protestataires (mis à part l’arrêt des réformes). Rétablir le statu quo ante ? Les uns, à gauche, s’en défendent. Les autres, plus à droite, ne cachent pas leur visée « réactionnaire » : revenir à une conception de l’université et des enseignants-chercheurs depuis longtemps disparue[15] [13]. La LRU est mal fichue[16] [14] et devra sans doute être amendée, mais on a peine à croire que toute cette révolte viserait à maintenir un pilotage étatique de l’université, de préférence à une autonomie régulée. Ce serait un paradoxe de préférer être pilotés par des bureaucrates - au demeurant sous un gouvernement de droite - plutôt que par des collègues élus. On ne cesse d’entendre parler des « pouvoirs exorbitants » des présidents. Mais enfin, ces présidents restent élus par leurs collègues, et quand on a pratiqué les universités, on peut craindre, au contraire, que leurs pouvoirs ne soient sérieusement bridés ! C’est vrai qu’il y a des dangers de clientélisme et de localisme, mais à ce sujet, les présidents ont bon dos ! C’est davantage au niveau des lobbies et des coteries d’enseignants-chercheurs que ces affaires se jouent. Si les universitaires devaient avoir peur de quelque chose, ce serait davantage d’eux-mêmes que de leurs présidents. Il est urgent que la communauté universitaire se donne les moyens d’assumer son autonomie, en définissant de bonnes pratiques et en construisant de bonnes institutions locales[17] [15]. On notera d’ailleurs avec une certaine ironie que les mêmes qui refusent l’autonomie des universités, se battent pour défendre l’autonomie des IUT dans les universités !   

La question du décret sur le statut des enseignants chercheurs est plus sérieuse car il y a un vrai problème pour concilier le statut national de fonctionnaire (et son avenir) avec une gestion plus locale des carrières. La nouvelle version du décret est déjà plus satisfaisante et l’on pourrait admettre de se battre pour obtenir des garanties supplémentaires, compte tenu des nouvelles compétences données aux universités. Mais la défense du statut de fonctionnaire ne peut pas se réduire à une défense pure et simple du « bol de riz en fer »[18] [16]. Il est difficile de refuser le principe d’une modulation des services et des carrières, qui a été initialement une revendication des universitaires[19] [17] pour une meilleure reconnaissance des implications des uns et des autres. On pourrait d’ailleurs remarquer qu’il y a une catégorie dont on ne parle pas du tout, les PRAG qui sont quand même plus de 11.000 dans les universités, et dont le travail mériterait d’être correctement reconnu. Il faut prendre en compte toute la diversité qui existe dans nos universités. Il y a ceux qui ne jurent que par le CNU et l’agrégation de Droit, et ceux qui pensent que ce n’est qu’au niveau local qu’on peut apprécier et réguler les carrières. La vérité est sans doute entre les deux. La crainte de voir les présidents exercer à ce propos leurs « pouvoirs exorbitants » renvoie à la gouvernance des universités et doit être relativisée (cf supra). Il paraît en tout cas un peu corporatiste de mettre cette question du statut tellement au premier plan qu’on ne parle presque plus d’autres problèmes lourds comme le sous-financement chronique des universités par rapport aux classes préparatoires et aux grandes écoles, les suppressions de postes[20] [18]

EN CONCLUSION

Après avoir entendu le discours du président, on se dit : « on a raison de se révolter ». Maintenant que va-t-il se passer ? La révolte va probablement enfler encore, mais sa seule perspective semble être l’arrêt des réformes en cours. Son avenir politique dépendra de l’évolution d’ensemble du mouvement social. Mais si elle devait l’emporter sur le seul terrain universitaire, les forces qui la composent sont trop divergentes pour porter autre chose que le statu quo. Si le pouvoir l’emportait ce serait l’amertume générale. Dans les deux cas on aurait un résultat lamentable de la « stratégie du kärcher ». Mais il est encore permis de se montrer intelligent et de voir plus loin que la révolte…

 


[21] [1] « La règle et le consentement » est le titre d’un très bon livre écrit par René Rémond à partir de son expérience de président de Nanterre à l’époque héroïque. (Editions Fayard 1979).

[24] [3] J-F Méla : « Les dilemmes du pilotage de la recherche entre les organismes, les agences et les universités ». Colloque « Politique, Science et Action Publique » (Grenoble 23-24 octobre 2008). [25] Voir une présentation in JFM’s blog.

[26] [4] Il n’est pas surprenant que le Conseil scientifique du CNRS, unanime, ait condamné ces propos dans sa séance du 27 janvier 2009.

[27] [5] D’après le [28] rapport 2008 de l’OST, c’est le cas en nombre de publications (4,4% contre 6,2% et 6,1%) en nombre de citations à 2 ans (4,2% contre 7,4% et 7%) ou encore en indice d’impact (0,97% contre 1,19% et 1,15%).

[29] [6] Ibid.

[30] [7] La part mondiale de publications de ces différents pays diminue à cause, notamment, de la montée en puissance des pays émergents.

[31] [8] Sinon, comment expliquer que la France surclasse nettement la Grande-Bretagne en Mathématiques ?

[32] [9] Rapport 2008 de l’OST. Chiffres de 2005.

[33] [10] Mais l’écart a plutôt diminué depuis 1993 car on avait : Allemagne 21,4%, France 8,3%, Grande-Bretagne 7,5% (la part mondiale des 3 pays diminuant, ce qui pose un autre problème).

[42] [15] La LRU mériterait d’être amendée, mais la gouvernance universitaire ne dépend pas que de la loi ; elle dépend tout autant de la volonté des universitaires de prendre leurs affaires en mains.

[43] [16] Le « bol de riz en fer » désignait dans la Chine de Mao, la garantie de l’emploi et la prise en charge des travailleurs « du berceau au tombeau » par l’Etat Providence, en contrepartie d’un salaire modeste.

[44] [17] Voir l’article de Martin Andler [45] « Modulation des services et gouvernance universitaire » in JFM’s blog.

[46] [18] Voilà une mesure qui consiste à récupérer un nombre infime de postes sur un total de 100.000, simplement pour affirmer  la « stratégie du kärcher »


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[1] l’intervention du 22 janvier 2009 du président de la République: http://www.elysee.fr/documents/index.php?mode=view&lang=fr&cat_id=7&press_id=2259
[2] [1]: #_ftn1
[3] [2]: #_ftn2
[4] [3]: #_ftn3
[5] [4]: #_ftn4
[6] [5]: #_ftn5
[7] [6]: #_ftn6
[8] [7]: #_ftn7
[9] [8]: #_ftn8
[10] [9]: #_ftn9
[11] [10]: #_ftn10
[12] article d’Alain Pérez dans Les Echos du 8 janvier 2009: http://jfmela.free.fr/jfmblog/wp-content/les-echosperez.pdf
[13] [11]: #_ftn11
[14] [12]: #_ftn12
[15] [13]: #_ftn13
[16] [14]: #_ftn14
[17] [15]: #_ftn15
[18] [16]: #_ftn16
[19] [17]: #_ftn17
[20] [18]: #_ftn18
[21] [1]: #_ftnref1
[22] [2]: #_ftnref2
[23] « Orientations et désorientations de la stratégie de recherche et d’innovation »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=71
[24] [3]: #_ftnref3
[25] Voir une présentation: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=74
[26] [4]: #_ftnref4
[27] [5]: #_ftnref5
[28] rapport 2008 de l’OST: http://www.obs-ost.fr
[29] [6]: #_ftnref6
[30] [7]: #_ftnref7
[31] [8]: #_ftnref8
[32] [9]: #_ftnref9
[33] [10]: #_ftnref10
[34] [11]: #_ftnref11
[35] Alain Pérez. Les Echos du 8 janvier 2007. : http://archives.lesechos.fr/archives/2007/lesechos.fr/01/08/300128798.htm
[36] [12]: #_ftnref12
[37] Alain Pérez. Les Echos du 11 janvier 2007.: http://archives.lesechos.fr/archives/2007/lesechos.fr/01/11/300130612.htm
[38] [13]: #_ftnref13
[39] “Le débat sur la réforme du statut des universitaires”: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=99
[40] [14]: #_ftnref14
[41] « Les universités dans le piège d’un système électoral absurde »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=32
[42] [15]: #_ftnref15
[43] [16]: #_ftnref16
[44] [17]: #_ftnref17
[45] « Modulation des services et gouvernance universitaire »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=113
[46] [18]: #_ftnref18

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