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Questions troublantes, en attendant les Assises.
Posted By JFM On 3 juin 2012 @ 19:00 In Société, Universités | Comments Disabled
Aujourd’hui que l’échéance présidentielle est derrière nous, on peut se poser toute une série de questions sur les choix politiques à venir pour l’enseignement supérieur et la recherche. Il faut bien reconnaître que le paysage reste assez nébuleux, et personne ne peut croire que la lumière va jaillir, comme par miracle, des «Assises de l’enseignement supérieur et de la recherche » promises par François Hollande. Une telle manifestation est certainement très utile pour confronter des idées et des projets avec ceux qui seront censés les mettre en œuvre et dont l’adhésion doit être recherchée, mais ces idées et ces projets font partie d’une politique nationale et ne peuvent résulter de la seule volonté des catégories qui participeront à ces assises[1] [1]. On peut comprendre que François Hollande soit resté relativement évasif jusqu’ici sur ses propositions car les options mises en avant par les uns et les autres à gauche sont assez divergentes, et l’arbitrage politique sera très délicat.
Vers la guerre civile ?
Le mouvement de 2009 s’est conclu par une défaite que beaucoup voudraient effacer. Une [2] « coordination nationale » a commencé à se constituer « pour ne pas trahir 2009 » et demande l’abrogation de toutes les réformes de ces dernières années. Cette coordination n’est pas très représentative pour l’instant mais, plus sérieusement, une « intersyndicale universitaire et des organismes de recherche », rejointe par les associations « Sauvons la Recherche » et « Sauvons l’Université », a publié un [3] communiqué unitaire réclamant la dénonciation de la signature des conventions IDEX, le dessaisissement de l’AERES au profit du Comité national de la recherche scientifique, un collectif budgétaire par transfert des crédits de l’ANR et du crédit impôt recherche,… Plus récemment encore, lors d’un [4] congrès d’étude au Mans, le SNESUP a réclamé « une rupture qui doit se traduire par des engagements immédiats : abrogation du Pacte pour la Recherche (ANR et AERES), de la loi LRU et de ses décrets d’application (comité de sélection…), du décret statutaire modifié des enseignants-chercheurs et de l’évaluation qu’il implique, de l’arrêté licence d’août 2011, des arrêtés transférant aux présidents d’université les pouvoirs du ministre en matière de gestion de la carrière des enseignants-chercheurs »… Toutes propositions qui ne figurent pas dans le programme de François Hollande. On sent dans la mouvance protestataire une grande méfiance, pour ne pas dire plus, envers ceux qui sont accusés d’avoir accompagné la mise en œuvre des réformes, notamment et très symboliquement [5] les présidents d’université (dont certains sont dans les cabinets aujourd’hui), comme si ceux-ci n’étaient pas l’expression d’une bonne partie de la communauté universitaire, y compris de syndicalistes.
Beaucoup pensent que le nouveau pouvoir ne remettra pas profondément en cause les réformes. C’est aussi l’opinion de certains observateurs étrangers. Ainsi, pendant la campagne présidentielle on pouvait lire dans un [6] article du Times Higher Education : « In the run-up to the French presidential elections, the Socialist Party is insisting that it will not backtrack on the current government’s controversial overhaul of higher education. (..) Hollande says he will not repeal the reform, but wants to simplify funding and give state universities real freedom by investing in higher education ». De sorte qu’il n’est pas excessif de dire qu’on sent comme une ambiance de « guerre civile »…[7] [2][8] Certes on comprend la nécessité de gommer ou de corriger fortement tout un ensemble de mesures dont on a fait ici la critique à de multiples occasions. Mais tout ne se résume pas en une abrogation et à un retour en arrière (vers une situation idéale ?). Il ne faut pas se masquer les enjeux de l’enseignement supérieur aujourd’hui, qui requièrent de profondes transformations si l’on veut avoir de véritables universités en France.
Des enjeux sous-estimés
Il n’est pas surprenant que les points forts de la campagne présidentielle aient concerné les questions économiques et sociales, et que les mesures annoncées pour l’éducation visent prioritairement l’Ecole primaire et secondaire, mais les enjeux de l’enseignement supérieur apparaissent notablement sous-estimés. Cette relative « marginalisation » aurait pu s’aggraver encore si l’enseignement supérieur s’était trouvé à nouveau noyé dans un grand ministère de l’Education Nationale. De ce point de vue, le maintien d’un ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche est une bonne nouvelle.
On a déjà mentionné [9] ici le lancement aux Etats-Unis, en juillet 2009, d’un plan ambitieux de 12 milliards de dollars sur 10 ans, en faveur des community colleges dont il est prévu que les effectifs augmentent de 5 millions pendant la durée du plan. Rappelons ce que disait Barak Obama à l’occasion du lancement de ce plan : « In an increasing competitive world economy, America’s economic strength depends upon education and skills of its workers. In the coming years, jobs requiring at least an associate degree are projected to grow twice as fast as those requiring no college experience ». Dans le même ordre d’idées, on peut citer un [10] rapport de l’Institut McKinsey, de mars 2012, suivant lequel « il pourrait manquer à la France, en 2020, 2,2 millions de diplômés d’un niveau bac ou supérieur, tandis que 2,3 millions d’actifs non bacheliers ne trouveraient pas d’emploi ». Ce dernier point est illustré par un [11] rapport du CEREQ qui étudie le devenir en 2010 d’une génération qui a quitté le système éducatif en 2007. Il apparaît que « 56% des jeunes non diplômés passent plus d’un an en recherche d’emploi après avoir quitté l’école, quand ce n’est le cas que de 27% des diplômés du secondaire et de 9% des diplômés de l’enseignement supérieur (..) Passer du chômage à l’emploi se révèle particulièrement difficile pour les non-diplômés : quand ils ont connu un épisode précoce de chômage, ils sont 58 % à accéder ensuite à l’emploi contre 94 % des diplômés de l’enseignement supérieur ».
Dans un [12] article sur la politique de l’emploi en France, l’économiste Philippe Askenazy écrit : « Regardons les Etats-Unis. Pour limiter le chômage des jeunes, une vraie politique de poursuite des études a été mise en place. Ce n’est pas le cas en Europe. Ici on dit aux jeunes qu’ils auront de toute façon des difficultés, donc autant aller directement sur le marché du travail. En France, le taux de poursuite des études après le bac est aujourd’hui de 70%, contre 85% en 1993. (..) Il faut investir dans la poursuite des études ». On nous propose périodiquement, à tous les niveaux du système scolaire, d’envoyer en apprentissage les élèves le plus en difficulté. Mais, outre que les moyens provenant de la taxe d’apprentissage ne sont pas extensibles à l’infini, il ne faut pas oublier, [13] comme l’écrit Daniel Bloch que « le chômage des seniors, c’est d’abord et avant tout le chômage de ceux qui n’ont pas acquis, à l’issue de leur scolarité, un diplôme ou un diplôme de niveau suffisant ».
Dans son programme de 2002, Lionel Jospin affirmait que « 50% d’une génération doit être titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur ». Cet objectif est toujours d’actualité : le pourcentage de diplômés de l’enseignement supérieur n’atteint pas 40%, dont 24% à bac+3 ou au-delà soit un taux bien inférieur à celui de nombreux pays européens (41% au Danemark, par exemple). La question n’est pas tant de réaffirmer un objectif que de proposer des voies pour l’atteindre, au-delà de pitoyables dispositions pour rendre l’obtention de la licence plus facile.
François Hollande proclame[14] [3][15] : « Je décrète la mobilisation générale pour les premiers cycles universitaires ». S’agit-il d’un nouveau « Plan licence » ? La question est de faire en sorte que la licence ne soit plus « la voiture balai » de l’enseignement supérieur, conditionnée par une « professionnalisation » laborieuse. On lira à ce sujet la discussion approfondie qu’en fait Martin Andler dans l’article [16] « Sauver la licence ». Sans doute l’amélioration de l’encadrement et de la pédagogie est elle indispensable, et François Hollande s’engage à y affecter 5.000 des 60.000 emplois prévus pour l’éducation. Encore faut-il aussi, comme il le propose d’ailleurs, « que soit valorisé nettement, dans les carrières des enseignants-chercheurs les tâches et l’implication pédagogiques ». Et là, on débouche sur des problèmes brulants qui renvoient à l’autonomie : l’évaluation des activités d’enseignement (qui ne peut se faire qu’au niveau local), la diversité des fonctions et la modulation des services[17] [4].
Repenser la professionnalisation
La professionnalisation des filières semble être l’objet d’un accord entre la droite et la gauche. Pourtant elle devrait être profondément repensée. Quand on nous dit que « dans les universités, on donnera aux bureaux d’insertion professionnelle de vraies compétences et des moyens », et que « ces bureaux permettront un rapprochement entre le monde de l’université et celui du travail »[18] [5], c’est bien vague, et l’intention est ambigüe. Dans sa [19] contribution au projet du PS, Vincent Peillon écrivait : « A l’entrée dans l’enseignement supérieur, les étudiants et leurs familles recherchent avant tout la sécurité d’écoles ou de filières dont les parcours de professionnalisation et les débouchés sur l’emploi sont bien identifiés. (..) La gauche doit donner à chaque étudiant qui s’engage dans l’enseignement supérieur la garantie de sortir avec une qualification professionnelle de ce niveau ». Pourtant l’enquête du CEREQ, précédemment citée, affirme nettement : « Depuis trente ans, nous vivons sur l’illusion d’une possible adéquation entre les offres d’emplois pour les jeunes et les diplômes délivrés. Cela aboutit à spécialiser de plus en plus les formations, bac pro ou licences professionnelles, par exemple. C’est méconnaître les trajectoires d’insertion dans l’emploi qui durent souvent plusieurs mois, voire plusieurs années. C’est ignorer les pratiques de recrutement des entreprises. (..) Une majorité de jeunes se stabilise dans un emploi qui ne correspond pas à sa formation, et l’on sait par ailleurs que ce « désajustement » ne se réduit pas avec le temps. Chercher à ajuster de plus en plus précisément les contenus des formations à leurs débouchés supposés est donc en partie vain ».
Le rôle de l’université
Ceci débouche naturellement sur la question plus générale du rapport de l’université à l’économie. On sait que la « stratégie de Lisbonne » vise à faire de l’Union européenne « l’économie la plus dynamique et compétitive, basée sur la connaissance ». Et la Commission européenne a défini le rôle des universités comme « l’exploitation du triangle de la connaissance : recherche, éducation, innovation ». Dans ce contexte on attend des universités qu’elles répondent plus étroitement aux besoins de l’économie et qu’elles contribuent plus directement aux processus d’innovation, et on a tendance à privilégier les formations scientifiques et techniques au détriment des sciences humaines et sociales. Ce faisant, ne fait-on pas un contresens majeur sur le rôle des universités[20] [6] ? Celles-ci ne sont pas des entreprises qui fournissent un produit bien défini, selon un processus de production standardisé. Beaucoup des qualités appréciées dans la « société de la connaissance » (esprit d’entreprise, capacité managériale, leadership, vision, travail en équipe, adaptabilité, application concrète de compétences techniques) ne sont pas des caractéristiques premières, mais dérivent de qualités plus fondamentales qui résultent elles-mêmes d’une formation générale dans un contexte pluridisciplinaire[21] [7].
S’agissant de recherche, un soutien déséquilibré en faveur de la recherche dite appliquée au détriment de la recherche cognitive, présente de très graves risques pour la recherche appliquée elle-même. L’approche par l’innovation, qui a été le credo de ces dernières années, donne la primauté aux « technico-commerciaux », aux chefs de projets qui courent de concours en concours, sans garantie de résultat. Certains, comme Michel Destot[22] [8], député maire de Grenoble, animateur du Club [23] « Inventer à gauche », et candidat malheureux au poste de ministre, prônent le « triptyque université-recherche-industrie » et souhaitaient la création d’un grand ministère regroupant l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. La Conférence française des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (CEDEFI) qui rassemble l’ensemble des directeurs d’établissements publics et privés habilités à délivrer le titre d’ingénieur, demandait également [24] la création d’un grand ministère alliant à la fois l’Enseignement supérieur, la Recherche et le Développement économique. C’est une idée que l’on voit resurgir périodiquement, et qui ne va pas de soi. L’accent est souvent mis sur le rôle que doivent avoir les universités comme vecteurs de l’innovation et du développement économique. Une question cruciale est de savoir dans quelle mesure cette vision est juste. Certes les universités peuvent contribuer à l’innovation (et elles le font) mais il est important de comprendre de quelle nature est leur contribution, et non pas de prétendre que les universités pourraient être des pilotes de l’innovation, voire que cela pourrait être leur principale raison d’être. En réalité, l’innovation est un processus économique lié au marché dans lequel les universités ne peuvent jouer qu’un rôle annexe. C’est un mythe assez répandu que le premier déficit de l’innovation, c’est de ne pas savoir exploiter les inventions de la recherche, et que pour combler ce déficit, les universités devraient devenir des acteurs plus directs de l’innovation. En fait le rôle de l’université dans l’innovation est plutôt de développer le capital humain à tous les niveaux, de contribuer aux ressources intellectuelles, scientifiques et techniques, d’un territoire.[25] [9]
Universités et Ecoles
Dans la reconstruction de son enseignement supérieur, la France aura aussi à réaliser une opération des plus délicates : l’intégration du système des grandes écoles dans un modèle universitaire mondial. Il ne s’agit pas de détruire, mais de recomposer. De timides progrès ont été accomplis dans ce sens, mais on ne pourra pas vivre éternellement avec, d’un côté la sélection à l’entrée d’un système scientifiquement très moyen, de l’autre le second rôle et la sélection par l’échec là où se concentre la recherche du pays ; d’un côté une sélection sociale qui s’accroit, de l’autre une démocratisation qui piétine. Toute évolution est difficile ; encore faut-il ne pas la rendre impossible en confortant le statu quo. Il est déprimant d’entendre François Hollande prôner l’intégration des 5% meilleurs lycéens dans les classes préparatoires, comme vecteur d’égalité des chances[26] [10]. Décidément, la « noblesse d’Etat », qu’elle soit de droite ou de gauche, est toujours aussi étrangère aux universités et sceptique sur leur avenir.
En guise de conclusion
Voilà quelques questions importantes pour l’avenir. Mais on peut gager qu’il n’en sera guère question aux « Assises ». On ne parlera pas non plus du financement des universités par les bénéficiaires[27] [11], car c’est une question bien trop sensible pour l’instant (on en reparlera plus tard lorsque le recours au budget de l’Etat aura atteint ses limites). On parlera surtout des sujets qui fâchent, notamment :
Il serait dommage que, sur tous ces sujets, les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche se crispent sur des positions traditionnelles et défensives… Il est permis d’espérer…
[40] [5] [41] Discours de Nancy
[42] [6][43] « Orientations et désorientations de la stratégie de recherche et d’innovation » in JFM’s blog.
[44] [7] [45] « De l’excellence en milieu universitaire » in JFM’s blog.
[46] [8] Il vient de publier un livre « Quel avenir pour l’enseignement supérieur et la recherche ? ». Fondation Jean Jaurès.
[47] [9][48] « Orientations et désorientations de la stratégie de recherche et d’innovation » in JFM’s blog.
[49] [10] Cf [50] « Sauver la licence »
[51] [11] [52] « Sortir la gauche universitaire du formol (1) »
[53] [12] [54] « Quel gouvernement pour les universités ? »
[55] « Quelques propositions sur la structure et la gouvernance des nouvelles universités »
[56] [13] [57] « Les dilemmes du pilotage de la recherche entre les organismes, les agences et les universités »
[58] « Politique, science et action publique »
[59] [14] [60] « Sortir la gauche universitaire du formol (2)»
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[1] [1]: #notes1
[2] « coordination nationale »: http://www.cnu.lautre.net/?lang=fr
[3] communiqué unitaire: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/05/syndicats-slu-et-slr-mettent-la-pression-sur-fioras
o.html
[4] congrès d’étude: http://sauvonslarecherche.fr/spip.php?article3697
[5] les présidents d’université: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/06/g-fioraso-face-aux-urgences-et-aux-pressions.html
[6] article du Times Higher Education: http://www.timeshighereducation.co.uk/story.asp?storycode=419344
[7] [2]: #notes1
[8] : #notes1
[9] ici: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=150
[10] rapport de l’Institut McKinsey: http://www.mckinsey.com/locations/paris/home/20120320_Briefing_note_Rapport_MGI_emploi_finalisee.pdf
[11] rapport du CEREQ: http://www.cereq.fr/index.php/publications/Ouvrages/Quand-l-ecole-est-finie-Premiers-pas-dans-la-vie
-active-d-une-generation-enquete-2010
[12] article: http://www.rue89.com/comment/3075129
[13] comme l’écrit Daniel Bloch: http://www.fondation-res-publica.org/L-Ecole-et-l-Entreprise-un-partenariat-a-reconstruire_a671.html
[14] [3]: #notes1
[15] : #notes1
[16] « Sauver la licence »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=252
[17] [4]: #notes1
[18] [5]: #notes1
[19] contribution au projet du PS: http://www.parti-socialiste.fr/static/9245/la-contribution-de-vincent-peillon.pdf
[20] [6]: #notes1
[21] [7]: #notes1
[22] [8]: #notes1
[23] « Inventer à gauche »: http://docs.google.com/viewer?a=v&pid=gmail&attid=0.2&thid=136ad563abac3390&mt=appli
cation/pdf&url=mail.google.com/mail/?ui%3D2%26ik%3D1200f12324%26view%3Datt%26th%3D136ad563abac33
90%26attid%3D0.2%26disp%3Dsafe%26realattid%3D86a613b55cbfffa1_0.1%26zw&sig=A
[24] la création d’un grand ministère: http://www.cdefi.fr/1337005091579/0/fiche___article/&RH=CDE_ACCUEIL
[25] [9]: #notes2
[26] [10]: #notes2
[27] [11]: #notes2
[28] [12]: #notes2
[29] [13]: #notes2
[30] [14]: #notes2
[31] [1]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref1
[32] déclaré: http://www.vousnousils.fr/2012/05/21/fioraso-assises-de-lenseignement-superieur-et-de-la-recherche-a
-lautomne-527383
[33] [2]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref2
[34] « Universités : Vers la guerre civile ? »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=84
[35] [3]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref3
[36] Discours de Nancy: http://francoishollande.fr/actualites/discours-de-francois-hollande-a-nancy/
[37] [4]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref4
[38] « Sortir la gauche universitaire du formol (2) »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=230
[39] : http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref5
[40] [5]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref5
[41] Discours de Nancy: http://francoishollande.fr/actualites/discours-de-francois-hollande-a-nancy/
[42] [6]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref6
[43] « Orientations et désorientations de la stratégie de recherche et d’innovation »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=71
[44] [7]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref7
[45] « De l’excellence en milieu universitaire »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=186
[46] [8]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref2
[47] [9]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref9
[48] « Orientations et désorientations de la stratégie de recherche et d’innovation »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=71
[49] [10]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref10
[50] « Sauver la licence »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=252
[51] [11]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref11
[52] « Sortir la gauche universitaire du formol (1) »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=229
[53] [12]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref12
[54] « Quel gouvernement pour les universités ? »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=249
[55] « Quelques propositions sur la structure et la gouvernance des nouvelles universités »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=250
[56] [13]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref13
[57] « Les dilemmes du pilotage de la recherche entre les organismes, les agences et les universités »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=74
[58] « Politique, science et action publique »: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=202
[59] [14]: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=253#_ftnref14
[60] « Sortir la gauche universitaire du formol (2)»: http://jfmela.free.fr/jfmblog/?p=230
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